[sombre] Chyvan

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Jermion
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[sombre] Chyvan

Message par Jermion »

Nom :Craban
Prénom :Chyvan
Âge :120
Race :Elfe sombre
Culte :Shilen
Guilde :aucune
Dons: Vestige (vampire 6 points)
École supérieure( érudit 4 points)

Description:
Silhouette élancée à musculature sèche, ses mains sont fines avec de long doigts.
Un visage fermé; marqué de son passé; des traits fins. Il porte souvent un Béret rouge par dessus sa chevelure blanche.
Un petit bouc clairsemé vient adoucir son menton pointu. Sa lèvre supérieur un peu plus gonflée que la normale cachant deux belles canines et deux jolies oreilles pointues Ornent sa tête bien faite.
Il parait froid voire un peu hautain selon son humeur, mais il sait communiquer quand il a une idée en tête.
il aime aussi porter une cape, il en possède plusieurs mais n'a pas de préférence.



Tout à commencé une nuit d'automne; un vent à décorner les buffalos soufflait aux abords du village des Elfes sombres; Ma mère hurlant de douleurs et un père absent pour mon arrivée dans ce monde. Je n'étais pas l'enfant d'une belle histoire d'amour entre deux Elfes sombres s'aimant, mais bel et bien le fruit d'un péché de luxure entre une femme seule en quête du sombre parfait et d'un petit bandit de bas étage.
C'est alors que commençait ma vie avec pour seul repère une mère faisant ce qu'elle pouvait pour s'occuper au mieux de moi, et un père qui rentrait le soir parfois fortement alcoolisés , avec l'odeur d'une autre voire pas du tout.

Dès l'âge de six ans il à commencé à m'enfermer dans la cave me laissant voir ma mère une heure par jour quand elle descendait de quoi me nourrir et me faire un brin d'hygiène corporelle. J'entendais cette dernière pleurer,sangloter et même hurler de l'autre côté de la porte de temps à autre.
Cette situation durait , je demandais à ma mère de me ramener tous les livres qu'elle pouvait trouver sur la magie du vent, dans la grande bibliothèque du village. j'étudiais tout ça le soir sous ma bougie, apprenant beaucoup d'incantation et de sorts causant des blessures. Au début les sorts n'avaient que peu de puissance, cet espace clos ne me permettais pas d'exploiter mes capacités au maximum. Il fallait que je quitte ce trou.

Vient le jour de mon douzième anniversaire, je commençais alors à maitriser le vent comme rarement à cet âge là, mon don c'était développé ces six années durant. C'était le moment, ma mère venait comme à son habitude m'ouvrir, les larmes aux yeux comme souvent.
C'était la fois de trop, j'entrais dans une colère noire. Je montais soudainement les escaliers, empoignant un grimoire de sorts d'attaques,laissant ma mère derrière moi, il fallait l'affronter.
Il était là ; saoul comme à son habitude vautré sur une peau de Yeti devant la cheminée; en train de parler tout seul. il relevait la tête me voyant sur le seuil de la porte menant à la cave. Énervé par ce qu'il voyait , il se levait énergiquement malgré l'alcool qu'il avait ingurgité. C'était le moment j'incantais alors un sort de vent le repoussant, puis un second rapidement , bien plus puissant l'envoyant contre la cheminée. Ma mère était remontée de la cave et assistait à la scène sans mots dire. Impuissante elle ne pouvait qu'être spectatrice.
Sur le dernier sort il s'était assommé devant la cheminée sa cape commençant à prendre feu, ma mère me faisait sortir rapidement de la maison, avant de me rejoindre quelques seconde plus tard. je savais bien que la pauvre femme avait encore de la pitié pour son bourreau et l'avait surement sorti du feu pour ne pas qu'il meurt...
Nous prenions alors la fuite vers la grande ville de Rune, ne sachant pas dans quoi nous mettions les pieds.
Nous pensions qu'une vie un peu plus paisible s'offrait à nous. Mais cela ne pouvait pas durer, j'étais adolescent et mon corps se transformait j’avoisinai les deux mètres de haut aux termes de cette mutation pourrions nous dire. Une musculature sèche permettant des mouvement encore plus rapide.
je chassais souvent sur l'ile proche de Rune, cherchant petit gibier pour se nourrir et herbes spéciales pour incanter. Je prenais le bateau pour m'y rendre, une traversée tranquille, qui n'annonçait rien de bon. je débarquais sur le ponton et commençait une balade sur la plage, mon livre d’incantation à la main.
Quand soudain, n'en croyant pas mes yeux, il était là, devant moi, notre bourreau avait fait sont retour. L'heure était venue de régler nos comptes, ma mère n'était pas là pour le sauver cette fois ci, et ma puissance avait fortement grandie.
Je l'interpelle alors : " Tu te souviens de moi?"
lui:" *semble réfléchir* "
Moi: " *insistant* réfléchis bien!"
Lui: " toi! *ses yeux deviennent noirs de haine*"
Moi: " cette fois ci Maman ne te sauvera pas, il est temps de finir le travail commencé jadis pour qu'elle vive sereinement"
Lui: " je vais te tuer le bâtard *brandissant sa dague*"
Moi: " c'est ce qu'on va voir *incantant un sort de vent puissant*"
Un combat commençait alors sur son premier coup de dague il me faisait une légère entaille sur la pommette, j'avais mal évalué la distance. Mais mon sort faisait mouche quand même, s'en suit une série de sorts jusqu'à ce qu 'il perde connaissance. Je touchais alors son pouls, mais plus rien, il était mort. Ma mère allait pouvoir vivre sans la crainte qu'il la retrouve. Je trainais alors le corps jusqu'en haut de la colline, et dans un dernier effort je le poussais pour qu'il dévale jusqu'au dinosaure en contrebas. Je restais là à observer sa dépouille encore chaude se faire dévorer par les carnivores de la plaine.
Je racontai ça à ma mère en rentrant. Elle semblait peinée mais soulagée à la fois.
Je lui posai alors des questions sur notre installation dans cette ville. Elle m'avouait que si nous avions fuit vers Rune ce n'était pas un hasard tout en ôtant son foulard de son visage laissant apparaitre deux canines bien développées.
Rune était en réalité la ville de renaissance de ma mère et nous y étions revenu pour mon passage à la vie d'adulte.
Elle s'était faite convertir dès son arrivée quelques années plus tôt.
Elle semblait prête à convertir les autres à son tour, mon choix était fait, je lui ouvrait largement le col de ma chemise étirant mon cou et prenant une grande inspiration. Elle qui avait été toujours la pour moi hésitai un instant avant de planter ses canines tranchante dans mon cou.



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